Samir El Wafi loin d’en avoir fini de son affaire de corruption

« Nous ne savons pas sur quoi cette enquête va porter. Cependant, elle sera certainement axée sur les soupçons de blanchiment d’argent. Le ministère public considère que le juge d’instruction n’a pas accompli certaines démarches, d’où le renvoi du dossier », a indiqué Hatem Zouari, qui rappelle l’innonce de son client.

« Si la chambre d’accusation a été incapable de prouver le blanchiment d’argent, c’est qu’elle a des doutes. Or, le doute devrait normalement profiter à l’accusé », a souligné l’homme de loi, qui dans la foulée a déposé une requête pour la libération conditionnelle.

Mais cette requête a été refusée par a chambre d’accusation.

Le 5 janvier 2018 dernier, la chambre judiciaire chargée des affaires des chèques impayés au sein de la Cour d’appel de Tunis avait pourtant décidé de prononcer un non-lieu en faveur de l’animateur tunisien après que celui-ci ait fourni la preuve de s’être acquitté des sommes dues à ses créanciers.