Jamel Debbouze, comment avait-il réagi après la perte de l’usage de son bras ?

« Je me suis retrouvé sur le quai d’une gare, assez tard, se souvient l’humoriste.
Je voulais gagner un peu de temps. J’ai vu le bus passer. Et j’ai traversé les rails en pleine nuit sans regar­­der, ni à gauche, ni à droite. Je voulais juste gagner un peu de temps ».

Jamel Debbouze a aussi parlé de cet accident dans le cadre d’une discussion avec les lecteurs du Parisien.

« J’ai eu la chance extra­or­di­naire de ne pas m’en rendre compte, raconte-t-il. Quand le méde­cin est venu et m’a appris que je ne pour­rais plus bouger le bras, il avait des stylos dans sa poche. Je lui ai demandé de m’en prêter un et je me suis immé­dia­te­ment mis à écrire de la main gauche. Sans réflé­chir, j’ai pris ma douleur à crédit ».

« J’ai fait ma réédu­ca­tion durant presque deux ans dans un centre du XVIe arron­dis­se­ment, et j’ai vu des gens qui ne pouvaient s’expri­mer qu’avec leurs paupières, confie Jamel Debbouze. Là, je me suis senti très bien, très en forme. J’étais heureux de vivre, je n’étais plus handi­capé ».